mercredi 22 juin 2016

Je trace, j'efface: les contes de la ferme

Merci aux éditions Usborne
36 pages
7.50 euros
Parutions: 13/07/2016


 
4ème de couverture

En compagnie de Julie, de Marc et de tous les animaux de la ferme des pommiers, les jeunes enfants développeront leurs capacités à compter, à observer et à manier un crayon.


Mon avis

Un livre comme je les aime! Un livre qui peut être manipulé de nombreuses fois sans devoir finir à la poubelle ensuite. Les raisons de cela? Des pages plastifiées et nettoyables ainsi qu'un feutre à encre effaçable! L'enfant pourra donc s'exercer, s'amuser, nettoyer et hop, recommencer! 

Ah oui, le sujet de ce livre... La ferme! L'enfant découvrira cet univers à travers de nombreux jeux! Verger, poulailler, écurie, tracteur, plus rien n'aura de secret pour lui! 

Et tout cela, en apprenant! Oui, oui, vous m'avez bien entendu! Les chiffres jusque 10, les lettres, les segments et les tracés, l'enfant apprendra tout cela en s'amusant. 
Un épouvantail à dessiner en reliant les points, le vélo de Julie à compléter, des plumes à entourer, des nombres à tracer après avoir compté les feuilles des plantes du jardin, des différences à retrouver, ... Les enfants devront faire appel à leur sens de l'observation et s'entraîner à compter pour réaliser les activités proposées. Le tout en apprenant à tenir son stylo correctement.

L'ouvrage en lui-même est d'une richesse incroyable sans parler des dessins magnifiques et des couleurs vives qui ne peuvent que motiver l'enfant à tourner les pages tout en s'amusant! 

Une très belle découverte que je vous conseille sans hésitation!


Ma note

18/20


Challenge


Petit bac 2016, catégorie "ponctuation" 



 






lundi 6 juin 2016

Papa, c'est encore loin quand je serai grand? (Christian Dorsan)

Merci aux Editions Paul & Mike
135 pages
12 euros



4ème de couverture

"Je n'aime pas ma tombe, change-moi d'endroit."

Peu après sa mort, Théo entend son père s'adresser à lui.

"Papa, tu es là?"

Débute alors un dialogue, fragile et intimiste, sur le Rhône, la vigne, le Mistral, tout ce qui a composé leurs vies faites de doutes, de déceptions, mais aussi d'espoirs.

Au fil des pages, chacun d'entre eux confie à l'autre des souvenirs qu'ils n'ont jamais réussi à évoquer ensemble.

Jusqu'à cette manigance pour la tombe...

"Surtout, Théo, pas un mot de tout ça à ta mère, hein?"

Dans ce roman consacré à la perte du père, Christian Dorsan fait dialoguer deux générations, chacune avec ses mots et son écriture. Une conversation qui prend, peu à peu, la forme d'une partition à quatre mains dans un mélange de tendresse, de pudeur mais aussi d'humour entre le père et le fils.


Mon avis

La mort d'un père... sujet bien difficile à traiter! Très rapidement j'ai eu peur de rentrer dans un récit mélodramatique! Chance pour moi, ce ne fut pas le cas! 

L'auteur a pris le parti d'écrire son récit sous la forme d'une conversation! Conversation entre deux hommes, deux adultes, un père et son fils! 

Un fils qui regrette de ne pas avoir montré tout l'amour qu'il pouvait avoir pour son père... Père, chef de famille, tâche parfois ingrate et qui reste peu démonstratif sur ses sentiments envers sa famille. Il faut attendre le décès de celui-ci pour que ces deux êtres aient une véritable discussion, pour qu'une complicité importante naisse entre eux. 

J'ai la chance de ne pas encore avoir vécu ce drame qu'est la perte du père... C'est peut-être pour cette raison que ce récit ne m'a pas particulièrement touché! Je ne vais pas vous dire que je n'ai pas aimé, bien du contraire, mais je suis restée en surface! L'auteur a voulu nous transmette des émotions que je n'ai pas réussi à capter! Je suis passée à côté de cette lecture mais cela n'enlève rien à la qualité de ce livre et à son écriture.


Un petit extrait

"Je n'arrive pas à m'en défaire de cette absence.
Nous ne sommes pas faits ou armés pour vivre l'absence. Tout ce que nous sommes, tout ce que nous vivons est matérialisé, palpable. Toi, tu n'es plus là et pourtant tu occupes une grande partie de mes journées et de mes pensées.
Ce qui n'est plus n'appartient plus à notre monde, c'est un vertige de se dire que tu n'es plus là. Alors te mettre au coeur de tout, c'est un peu agripper une couverture l'hiver et la remonter au-dessus de la tête pour ne pas penser au froid.
L'absence est paradoxalement une présence sordide."


Ma note

13/20


Challenge

Petit bac 2016, catégorie "ponctuation"
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